A l’heure actuelle, beaucoup de personnes s’interrogent sur la relation entre les jeunes et le cannabis légal. C’est pourquoi, chez Harvin, nous avons pensé consacrer un article de notre blog à ce sujet afin de clarifier les doutes. Les questions les plus fréquemment posées sont les suivantes: Comment les jeunes se situent-ils par rapport au monde du cannabis légal? Les jeunes ou les adultes consomment-ils plus de cannabis? Les acheteurs choisissent-ils les produits à bon escient ou sont-ils mal informés des propriétés du CBD? Comment abordent-ils la vente, préfèrent-ils acheter dans les magasins, via des sites web ou des distributeurs automatiques? Et enfin, selon certains parents, le CBD pourrait présenter des risques pour la santé des jeunes: est-ce vrai?

Avant de répondre à ces questions, il est bon de faire quelques remarques sur le cannabis légal: comme nous l’avons déjà évoqué dans d’autres articles, la situation juridique du cannabis est malheureusement alambiquée depuis longtemps. Le CBD existe en France depuis quelques années déjà, mais n’a été déclaré pleinement légal que cette année. Aujourd’hui, il se vend et se développe de plus en plus, et lentement aussi la production, que la France a généralement déléguée à d’autres pays comme l’Italie, l’Espagne et la Suisse, entre autres.

Chez les jeunes, on a d’abord constaté un boom des ventes, dû à l’ouverture de multiples growshops qui ont intrigué les jeunes, malheureusement non sans les préjugés qui ont toujours entouré le sujet du cannabis et qui ont suscité pas mal de controverses de la part des opposants. Il faut dire qu’en effet, la plupart des jeunes achètent des fleurs du CBD par le biais de distributeurs automatiques, de points de vente et de sites web spécialisés afin de les fumer à des fins récréatives.

Bien que la loi interdise la consommation d’inflorescences de cannabis par combustion, c’est précisément le but principal pour lequel elles sont achetées par les jeunes. Fumer des inflorescences de cannabis légal est une expérience très différente de la prise de cannabis à teneur plus élevée en THC, mais dans tous les cas, cela procure une expérience non psychoactive avec des effets relaxants.

La crainte des parents

En ce qui concerne les jeunes et le cannabis légal, de nombreux parents s’inquiètent de la consommation de CBD par leurs enfants, arguant que le chanvre légal, aussi doux soit-il, peut présenter un certain nombre de contre-indications. Malheureusement, les études dont nous disposons ne sont pas à long terme et, par conséquent, l’apparition d’éventuels effets néfastes sur la santé ne peut être prévue avant quelques années. Il a été démontré qu’un pourcentage élevé de THC peut présenter des risques pour les enfants et les jeunes dont le développement du cerveau est encore en cours, mais cela n’a pas été démontré pour le CBD. Il s’agit toutefois d’une possibilité très éloignée, étant donné que la CBD n’a aucun effet psychoactif et que seuls des avantages pour la santé ont été constatés jusqu’à présent. Le large éventail de ses effets positifs sur l’organisme est bien documenté et la preuve de son efficacité est démontrée par ceux qui l’utilisent, avec des résultats positifs obtenus dans la douleur chronique, les troubles de l’humeur, les troubles neurodégénératifs et comme anticonvulsif dans le traitement de l’épilepsie. Plusieurs études ont également montré un effet anxiolytique du CBD, et les effets rapportés sur les troubles du sommeil semblent positifs.

Malgré cela, certains groupes de parents se battent bruyamment contre l’essor du cannabis légal, tandis que d’autres pensent que la légalisation du CBD était une bonne idée au départ pour contrer l’achat de drogues non contrôlées sur le marché noir. En effet, les jeunes consomment souvent du cannabis à forte teneur en THC, et l’introduction d’un tel produit pourrait à terme limiter également ce phénomène.

De données

Selon les statistiques, la consommation de cannabis se stabilise à un niveau élevé en France, avec plus d’un adulte sur dix déclarant en avoir fumé en 2017. Le baromètre santé 2017 de Santé publique France montre également que la consommation est désormais plus fréquente après 25 ans et chez les actifs. Les données montrent que les plus gros utilisateurs de CBD en France sont des personnes âgées de 25 à 45 ans, les plus jeunes sont donc exclus de ces statistiques. La situation en France est très similaire à celle de l’Italie, où la première enquête sur la consommation de CBD dans notre pays a été menée par MinervaTop, une société appartenant à Elita srl basée à Udine, en Italie, composée d’une équipe de mathématiciens et de statisticiens qui réalisent des études de marché, des sondages politiques et des enquêtes d’opinion.

Selon les résultats de l’enquête, environ deux tiers des Italiens ont entendu parler du cannabidiol (62%) : le sujet est donc largement présent dans le débat politique. Ce sont des pourcentages très élevés, qui témoignent que le phénomène de la consommation de CBD est très répandu dans notre pays.
En ce qui concerne les jeunes et le cannabis légal, cette étude a montré que les utilisateurs de CBD sont principalement des adultes, et que seulement 4% des répondants qui consomment fréquemment du CBD ont entre 18 et 24 ans, moins de 15% pour les utilisateurs occasionnels. Parmi ceux qui pourraient en consommer à l’avenir, la plupart ont plus de 55 ans et considèrent le CBD comme un soutien pour faire face aux douleurs de la vieillesse. Il est intéressant de noter que parmi ceux qui ne consomment pas encore de produits à base de CBD, seuls 14 % craignent qu’ils soient illégaux, tandis que 36 % sont freinés par le fait que les produits à base de CBD ne sont pas facilement disponibles en raison du manque de clarté du cadre législatif. Enfin, un Italien sur dix déclare ne pas utiliser le CBD en raison d’un manque d’informations claires concernant son administration correcte.

Grâce aux données fournies par cette première enquête, nous sommes en mesure d’esquisser le profil du client moyen du growshop: il s’agit de personnes de plus de 30 ans qui l’achètent à la recherche de bienfaits pour la santé, souvent pour soulager des douleurs chroniques, de l’anxiété ou des problèmes de sommeil, et qui le font généralement en prenant des huiles ou des extraits de CBD plutôt que des inflorescences. Les extraits de CBD sont des produits qui ont un prix considérable et ne sont donc pas facilement accessibles aux jeunes.
L’enquête nous donne l’image d’un pays très bien informé sur le sujet de la CBD, où les Italiens considèrent que les produits tels que les huiles ou les extraits sont très utiles dans la vie quotidienne pour favoriser le bien-être physique et mental. L’idée de vouloir classer le CBD comme une substance narcotique, comme cela avait été proposé en octobre 2020, a ensuite été heureusement abandonnée car elle allait à l’encontre de l’opinion publique et des Italiens qui l’utilisent pour des besoins physiques et mentaux et non à des fins récréatives.

Nous pouvons donc dire que ceux qui craignaient que la légalisation du chanvre soit un pas vers une légalisation plus générale des drogues douces, avec une crainte de l’association entre les jeunes et le cannabis légal, se sont lourdement trompés.

Les principaux utilisateurs sont d’anciens fumeurs de cannabis psychoactif qui, pour diverses raisons, ont renoncé à cette substance et préfèrent un produit similaire mais à très faible teneur en THC. Ce n’est pas le cas des jeunes, qui continuent à rechercher le produit sur le marché noir pour le consommer avec des amis à des fins récréatives, à la recherche de l’euphorie classique que procure cette substance.

Le rôle des distributeurs automatiques

Il faut dire qu’en effet, la plupart des jeunes achètent les fleures CBD via des distributeurs automatiques et des sites internet, contrairement aux adultes qui préfèrent les points de vente physiques. Outre le fait que les jeunes sont plus enclins à choisir des méthodes de vente avant-gardistes, l’achat via les distributeurs automatiques et les sites web permet également une plus grande intimité et accessibilité pour acheter le produit à différents moments de la journée et avec facilité, en échappant au regard souvent indiscret des adultes. En outre, comme nous l’avons souligné dans un article précédent, les distributeurs automatiques peuvent avoir une fonction sociale et promouvoir l’éducation des jeunes et des adultes sur le sujet du cannabis. Par exemple, la série Magic Touch Screen de Harvin est équipée d’un écran haute définition qui peut donner toutes les informations sur les produits, leur contenu, leur efficacité et les bénéfices dérivés de leur utilisation, informant ainsi le consommateur avant l’achat ; les distributeurs automatiques sont donc un outil de communication puissant que Harvin offre à ses clients.
En général, ceux qui achètent des distributeurs automatiques préfèrent ne pas les placer près des écoles ou des lieux sensibles où se trouvent des mineurs, qui ne pourraient de toute façon pas acheter du chanvre légal ainsi que du tabac. À première vue, les distributeurs automatiques peuvent sembler être un moyen de rapprocher les jeunes et le cannabis légal, car ils leur permettent d’acheter ces produits plus facilement, mais en réalité, ce n’est pas le cas, car les distributeurs automatiques de chanvre fonctionnent comme ceux de tabac : il faut insérer une pièce d’identité valide et les mineurs ne peuvent pas acheter.

En conclusion, selon ces réflexions et statistiques, nous pouvons affirmer haut et fort qu’il n’y a pas de réel problème de jeunesse lié à la lumière du cannabis, mais plutôt lié au produit illégal qui, s’il n’est pas contrôlé, peut créer de graves problèmes de santé, et dont il faut se préoccuper beaucoup plus que du CBD.

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